SOMMET MONDIAL DU LAIT : Quel gain pour les pays africains ?
Du 15 au 18 octobre 2024 à Paris s’est tenu le sommet mondial de la filière lait. Cet événement a eu pour but de mettre en lumière les défis de la filière lait mais aussi de trouver des solutions innovantes pour faire grandir ladite filière au plan mondial. A cette édition, les pays se sont plus mobilisés afin de porter haut leur voix.
Judicaël BELOGOUN
Evénement annuel de l’industrie laitière mondiale, le Sommet du lait a réuni 1600 participants en provenance de 62 pays différents. Ces derniers se sont réunis pour échanger sur les enjeux majeurs qui façonnent le secteur laitier.
La filière lait désigne l’ensemble des activités et des acteurs impliqués dans la production, la transformation, la distribution, et la commercialisation des produits laitiers de l’élevage de vaches ou autres animaux laitiers comme les chèvres jusqu’à la vente des produits aux consommateurs. Ladite filière est composé de plusieurs maillons chacun jouant un rôle clé.
En effet, ce sommet mondial du lait a été une occasion d’échanger sur les enjeux du secteur mais aussi de chercher de solutions innovantes afin de faire de ce secteur l’une des meilleures.
Au cours de cet événement, l’Afrique a été valablement représentée montrant l’importante place qu’occupe la filière laitière sur le continent. Pour le compte de cette année, 23 acteurs africains ont participé au panel, prouvant ainsi la participation en grand nombre des pays africains à s’intéresser au développement dudit secteur en Afrique au sein de la Fédération Internationale Laitière (FIL). A la suite des autres pays Africains déjà membre, c’est le tour du Sénégal de rejoindre la Fédération Internationale Laitière (FIL) devenant ainsi le 5ème pays africain membre parrainé par le CNIEL.
Il convient donc de renforcer la collaboration entre les acteurs sénégalais afin de consolider la filière et d’encourager d’autres pays africains à emboiter le pas au Sénégal ainsi qu’aux autres pays africains déjà membre à suivre une trajectoire durable dans le secteur laitier. L’objectif à long terme consiste à augmenter au sein de la Fédération Internationale Laitière la présence des acteurs africains.